La plongée française non professionnelle, sa pratique et son enseignement, sont organisés et réglementés par un arrêté ministériel dit de « juin 98 », et modifié le 5 janvier 2012 modifiant les dispositions réglementaires (arrêtés) du Code du Sport, établi avec les Fédérations Sportives. La nôtre est la célèbre « fédé » dont la dénomination exacte est : Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins (FFESSM) et qui tient ses quartiers généraux à Marseille.
Pour la ‘fédé’, le bénévolat est le pilier de cette pratique et de cet enseignement, autant pour les clubs associatifs que pour les clubs commerciaux des bords de mer.
Aucun moniteur fédéral (MF1 ou MF2) n’est autorisé à être rémunéré sauf à avoir acquis parallèlement un diplôme d’état (BESS).
Faire sortir ce sport des contingences commerciales a-t-il contribué à en faire un monde à part dans le milieu de plus en plus ‘merchandisé’ du sport ?
C’est en tout cas un objectif, si ce n’est un résultat acquis, au sein de notre club qui se veut à la fois un club de pratique sportive, une réunion de copains prêts à en accueillir d’autres et un lieu où il fait bon vivre.
Les conséquences pour vous :
- Si les encadrants devaient être rémunérés (et compte tenu des obligations importantes au regard du matériel, incompressibles pour cette discipline), votre cotisation serait augmentée d’autant que nécessaire
- Obligation de moyens mais pas de résultats ce qui est un élément pour votre sécurité ; « ce n’est pas parce qu’on a payé qu’on est sûr d’avoir son diplôme, c’est parce qu’on a montré qu’on a les capacités d’aller plonger sans risque majeur pour soi et les autres »
Les conséquences pour les bénévoles :
- Un gros travail en sus de leur vie professionnelle et familiale
- Pour accepter toutes ces obligations, la nécessité d’être vraiment passionné, et par l’activité sportive elle-même, et par la vie du club
Les conséquences pour nous tous :
- Le partage nécessaire des tâches
- Une ambiance du tonnerre à la piscine (et ailleurs)